Brest (France - EU)18/02/2011 - 3B Conseils - Ce samedi 19 mars les écoles d'ingénieurs basées à Brest font leurs portes ouvertes notamment l'ENIB (Ecole nationale des Ingénieurs de Brest)dirigée par Jacques Tisseau, avec son centre de réalité virtuelle, et l'ENSTA Bretagne (ex-ENSIETA), dirigée par Francis Jouanjean, établissement public d'enseignement supérieur et de recherche sous la tutelle de la Direction Générale de l'Armement (DGA) avec un centre d'essais exceptionnel. Rappelons que ces deux écoles d'ingénieurs avec l'UBO ont créé le premier master sur les énergies renouvelables de la mer ....
Renseignements sur les portes ouvertes : Cio de Brest 02 98 44 31 74
. Pour mémoire, dans le cadre de leur formation, les étudiants de l'ENSTA ... et de l'UBO présentent régulièrement les tables rondes des entretiens "Science et Ethique ou le devoir de parole" qui se tiennent tous les ans à Brest.
et hier, trois coquilliers qui draguaient en rade de Brest ont remonté des obus dans leurs mailles. La taille des engins explosifs varie de 30cm à 1m. Selon la préfecture maritime, ils « pourraient dater de la Seconde Guerre mondiale ». Pour les bateaux concernés (Gwel a vo, Mad eo, Asta Buen), la pêche s’est aussitôt arrêtée, le temps que le Groupe des plongeurs démineurs de la Marine nationale vienne les débarrasser. Les trois obus ont été mouillés au large, où ils seront détruits lors d’une opération de pétardement ... cela fait partie de l'Histoire des villes Port du littoral ...
source : Ouest France
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Article : BB
vendredi 18 février 2011
Portes ouvertes pour l'Université UBO et les grandes écoles à BREST le 19 février 2011
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mercredi 16 février 2011
Le Sterenn Du : le système français du futur en matière de lutte contre les mines sous-marines.
BREST (France - UE) 09/02/2010 - 3B Conseils - Dédié aux opérations de déminage, le chantier PêchAlu de Lorient, a réalisé pour le compte de DCNS un catamaran baptisé le Sterenn Du (Etoile noire en breton) * , un bâtiment piloté à distance - actuellement dans la base navale de Brest - qui a donc la particularité d’être un drone naval.
Ce navire démonstrateur (drone porte-drones) préfigure le système français du futur en matière de lutte contre les mines sous-marines. A l'inverse des navires chasseurs de mines actuels, ce nouveau concept vise à mener des opérations de déminage sans exposer la vie des équipages et des plongeurs démineurs. La destruction des mines se fait actuellement « soit par des plongeurs, soit au moyen d'un engin télécommandé par fil, le poisson autopropulsé PAP 104, opérant relativement près du navire chasseur de mines. »
La « panoplie » du Sterenn Du, se compose en fait de trois éléments interdépendants : le catamaran , des drones de surface et des engins sous-marins. Des embarcations autonomes pourront alors déployer de façon concomitante des robots et/ou capteurs sous-marins, intervenant au plus près des mines pour les détecter et les neutraliser.
Pour l’avenir, si les essais qui vont se dérouler au large de Brest en 2011 et 2012 sont concluants le développement du programme sera différent. « Deux drones de surface comme Sterenn Du seraient embarqués à bord d'un bateau-mère long d'une centaine de mètres et d'un déplacement de 2 000 à 3 000 tonnes. C'est-à-dire d'une taille très supérieure aux chasseurs de mines actuels, qui mesurent 51 mètres pour un déplacement de 600 tonnes. »
A noter également qu’une étude a été confiée au groupement d'industriels DCNS, Thales et Eca pour tester les capacités d'un drone naval à mettre en œuvre de manière automatique un sonar remorqué et différents types d'engins sous-marins chargés de repérer ou de détruire les mines.
* Long de 17 mètres, large de 7,5 mètres, pesant 25 tonnes, huit mois ont été nécessaires pour réaliser ce navire, dont la coque est en aluminium.
Ce navire démonstrateur (drone porte-drones) préfigure le système français du futur en matière de lutte contre les mines sous-marines. A l'inverse des navires chasseurs de mines actuels, ce nouveau concept vise à mener des opérations de déminage sans exposer la vie des équipages et des plongeurs démineurs. La destruction des mines se fait actuellement « soit par des plongeurs, soit au moyen d'un engin télécommandé par fil, le poisson autopropulsé PAP 104, opérant relativement près du navire chasseur de mines. »
La « panoplie » du Sterenn Du, se compose en fait de trois éléments interdépendants : le catamaran , des drones de surface et des engins sous-marins. Des embarcations autonomes pourront alors déployer de façon concomitante des robots et/ou capteurs sous-marins, intervenant au plus près des mines pour les détecter et les neutraliser.
Pour l’avenir, si les essais qui vont se dérouler au large de Brest en 2011 et 2012 sont concluants le développement du programme sera différent. « Deux drones de surface comme Sterenn Du seraient embarqués à bord d'un bateau-mère long d'une centaine de mètres et d'un déplacement de 2 000 à 3 000 tonnes. C'est-à-dire d'une taille très supérieure aux chasseurs de mines actuels, qui mesurent 51 mètres pour un déplacement de 600 tonnes. »
A noter également qu’une étude a été confiée au groupement d'industriels DCNS, Thales et Eca pour tester les capacités d'un drone naval à mettre en œuvre de manière automatique un sonar remorqué et différents types d'engins sous-marins chargés de repérer ou de détruire les mines.
* Long de 17 mètres, large de 7,5 mètres, pesant 25 tonnes, huit mois ont été nécessaires pour réaliser ce navire, dont la coque est en aluminium.
Article RH 3B Conseils
Sources : DCNS / Ouest-France
Photo / DCNS
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