BREST (France) - 28/5/10 - 3B Conseils - Après une période d'entretien, le remorqueur de haute mer Malabar a appareillé de Brest, le 25 mai 2010, pour huit semaines de mission de police des mers et de contrôle des pêches dans le grand nord, dans le cadre d'une organisation européenne à laquelle sont associées la Russie et l'Islande .
C'est la CPANE, Commission des pêches de l'Atlantique nord-est, qui met en œuvre ce type de mission, chaque pays membre étant tenu d'y participer, même si aucun de ses navires ne travaille dans les parages.
De fait, trois contrôleurs européens seront embarqués à bord du Malabar pour l'exécution de ces vérifications qui se tiendront dans les zones limitrophes des zones économiques exclusives des États membres, ceux-ci étant responsables de leurs propres zones.
La zone de surveillance concernée est située en mer d'Irminger, au dessus de la dorsale Reykjanes, à 200 milles au sud-ouest de l'Islande, une
zone réputée très riche en poissons. Une quarantaine de navires venus de toute l'Europe y pêchent notamment des sébastes, poissons évoluant par grands fonds.
Pour la Marine nationale, ce qui justifie cette mission de contrôle sur zone du RHM Malabar « c'est de s'assurer que la réglementation internationale sur la pêche et donc la préservation des ressources halieutiques est respectée ». Ces contrôles effectués par le RHM pourront être réalisés directement à bord des chalutiers, au moyen de son embarcation pneumatique.
Au cours de son périple le RHM franchira le cercle polaire, fera escale à Saint-Pierre-et-Miquelon, sa ville marraine depuis 1982. Une escale à Nuuk capitale du Groenland est prévue. Ce sera le second bâtiment de la Marine nationale française à trouver refuge dans un port de cette province autonome du Danemark, depuis 1970.
Le RHM Malabar, long de 51mètres, aune puissance de 4.600 chevaux et une vitesse maximum de 14 nœuds embarque à son bord un équipage de 32 marins: trois officiers, 23 officiers mariniers et cinq quartiers-maîtres et matelots. Il est placé sous le commandement du lieutenant de vaisseau Philippe Guéna. Le Malabar a d'ores et déjà réalisé 155 remorquages et porté assistance à 33 navires.
Article : RH 3B Conseils
Sources : Mer et Marine / Le Télégramme
Crédit photo : Marine nationale / Imago Mundi, 2005
vendredi 28 mai 2010
RHM Malabar : mission de police des mers et de contrôle des pêches dans le grand Nord
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mardi 25 mai 2010
L'OTAN part à la chasse aux mines
DUNKERQUE (France) - 25/5/10 - 3B Conseils - Sonars en action, quatre chasseurs de mines ratissent les eaux de la Manche depuis mardi dernier, au large de la baie de Somme et de la Côte d’Opale. À l’initiative de l’OTAN, ces navires ont pour mission de traquer les anciennes mines allemandes qui sommeillent au fond de l’eau depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelque 500 000 engins polluent cette zone comprise entre Étretat et Dunkerque.
Beaucoup ont été repêchés après la guerre. Aujourd'hui, difficile d'évaluer leur nombre. « Mais on estime que l'on a retrouvé seulement 25 % de ce qu'il reste », jauge le lieutenant Alexis Edme, de la préfecture maritime de Cherbourg. Or, la plupart de ces mines sont retrouvées dans un excellent état de conservation. Donc potentiellement dangereuses pour les activités maritimes, à commencer par la pêche.
D'où cette opération qui a mobilisé pendant près d'une semaine neuf navires et près de 600 marins . Deux groupes se sont formés : le premier travaillait dans les environs du pays de Caux (Seine-Maritime) le second se trouvait au large de Berck-sur-Mer. Ce dernier rassemble des chasseurs de mines de nationalités française, belge, britannique et allemande, sous le commandement d'un bâtiment polonais.
Le principe : chaque navire cible une zone d'une superficie de 50 km². Lorsqu'une mine est détectée, une équipe de plongeurs - ou un robot autopropulsé en cas de risque - est envoyée au fond pour déterminer la nature de l'engin et y amarrer flotteurs et explosifs, dans le but de le « pétarder » entre deux eaux.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : La voix du Nord
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lundi 24 mai 2010
un rideau de bulles pour atténuer les effets d’une explosion sous-marine
BREST (Bretagne) - 24/5/2010 - 3B Conseils - Une explosion sous-marine provoque des nuisances mécaniques qui perturbent la faune, et souvent des destructions. Or, pour les acteurs du projet RESIBAD, un rideau de bulles d’air produites par un « tuyau à bulles » immergé dans un périmètre maritime à protéger pourrait atténuer fortement les effets d’une telle explosion.
La mise au point du dispositif RESIBAD intéresse la sécurité et la sûreté maritimes, le génie côtier et la préservation de l’environnement marin. Il concerne notamment :
1) le génie civil sous-marin pour la protection des installations lors de travaux maritimes ou la défense nationale pour les opérations de déminage ;
2)la protection permanente face à des actes de malveillance imprévisibles de sites sensibles immobiles : structures portuaires, bases sous-marines…
3) la protection de structures mobiles nécessitant un déploiement extrêmement rapide du dispositif d’atténuation.
RESIBAD vise à étudier la modélisation de l’amortissement des ondes de choc sous-marines au passage de la barrière diphasique (rideau de bulle). Les résultats de l’étude seront validés sur un banc d’essais à échelle réduite. Le projet prévoit également des études sur la mesure des nuisances en mer et l’évaluation du pouvoir protecteur du rideau de bulles, ainsi que le développement de capteurs pour la mesure de pression sous l’eau et l’estimation de la fréquence des opérations de maintenance du « tuyau à bulles ».
Dans un souci de préservation de la faune sous-marine, certains pays ont déjà adopté une réglementation en faveur de la limitation des nuisances sonores dans l’eau. Cette réglementation n’existant pas encore en Europe serait pourtant légitime et favoriserait l’essor d’un tel projet.
Les partenaires de RESIBAD :
Les entreprises :
- Piezotech, Colmar, société spécialisée dans la production de polymères piézo-électriques utilisés dans des capteurs de pression de choc,
- In Vivo Environnement, La Forêt-Fouesnant, bureau d’études qui travaille dans les domaines de l’océanographie, l’environnement, des industries et de l’ingénierie,
- Trafordyn, Saint-Nazaire, société spécialisée dans la fabrication et l’utilisation des explosifs en milieu maritime,
- Armor Travaux maritimes, Nantes, société spécialisée dans les travaux maritimes, fluviaux et sous-marins,
Les centres de recherche :
- Ensieta, Brest, porteur du projet
- Arts et Métiers ParisTech (LALP) Laboratoire pour l'Application des lasers de Puissance
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Pole mer Bretagne
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