MOSCOU (Russie) - 5/3/10 - 3B Conseils - Surprenante découverte pour un skieur, alors en randonnée dans une forêt située dans l’Oural, à une centaine de kilomètres d’Ekaterinbourg. En effet, il est tombé nez à nez avec près de 200 de chars T-80, laissés sans surveillance.
Le promeneur a pris des images grâce à son téléphone portable et les a ensuite diffusées sur Internet. L’on peut y voir de nombreux chars, disposant visiblement de leurs munitions.
Selon Tvoï Den, un quotidien russe, qui s’appuie sur le témoignage d’habitants auraient été parqués dans cette forêt depuis le mois novembre.
Une version contestée par l’armée russe, que l’on imagine embarrassée par cette découverte. En fait, d’après le commandement militaire de la région Volga-Oural, les chars seraient en cours de transfert.
« Les véhicules sont dans la forêt depuis la mi-janvier. Ils ne sont pas abandonnés » a précisé un porte-parole, qui a ajouté que les T80 seront transférés à partir de la mi-mars vers « une base d’entretien ». Pour le reste, c’est secret défense…
Le char T80, qui ressemble beaucoup au T72, a été développé à partir des années 1970 et entré en service au sein de l’Armée rouge en 1983. D’une masse de 46 tonnes, il est armé par un canon de 125mm ainsi que deux mitrailleuses (7,62mm et 12,7mm). L’armée russe en dispose encore au moins 4.500 exemplaires. Un chiffre à comparer avec les 300 blindés T90, plus récents, qu’elle met actuellement en oeuvre.
Vidéo de l'information de ICI
Article : SLG 3B Conseils
Sources : OPEX360 / 3B Conseils
vendredi 5 mars 2010
Des chars russes abandonnés en forêt ?
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jeudi 4 mars 2010
Un coup de pouce aux PME pour respecter les échéances de REACH
PARIS (France) - 4/3/10 - 3B Conseils - Le gouvernement a présenté un plan d'accompagnement pour aider les petites entreprises françaises à respecter les échéances du réglement européen REACH sur les produits chimiques.
Ce plan, élaboré par le Secrétariat d'Etat chargé de l'Ecologie avec l'Union des Industries chimiques (UIC) prévoit un accompagnement individualisé d'un millier de PME et la mise en place d'ateliers et de formations thématiques sur les aspects juridiques, les démarches à effectuer...
Il garantira la mise à disposition d'une documentation simplifiée, en français, pour que chacun comprenne bien quelles sont ses obligations.
"REACH est sans doute la réglementation européenne la plus complexe et la plus lourde jamais adoptée et les PME ne disposent pas des compéteces administratives et techniques pour y répondre" explique la secrétaire d'Etat Chantal Jouanno. "Si on veut éviter que ça leur coute trop cher, c'est à nous de les aider".
La première échéance de REACH impose l'enregistrement au 30 novembre 2010 des substances produites ou importées dans l'Union européenne à plus de 1.000 tonnes/an, des susbtances cancérogènes, mutagènes ou toxiques et de celles jugées très toxiques pour les organismes aquatiques.
Cet enregistrement, fondé sur des tests toxicologiques, est obligatoire sous peine d'interdiction.
Mais les entreprises peinent à s'y retrouver dans la complexité du règlement et s'inquiètent de fausser le jeu de la concurrence en révélant publiquement leurs secrets de fabrication.
L'UIC souhaitait donc ce coup de main "pour être à l'heure": "Il y a le barrage de l'anglais", reconnaît Hélène Méjean, responsable de la communication. "Mais c'est aussi très difficile aux toutes petites structures de faire valoir leurs intérêts face aux plus grosses".
Selon l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) 9.200 substances sont concernées par cette première étape. Mais sur les 934 dossiers d'enregistrement reçus en décembre 2009 par ECHA, seulement 72 émanaient d'entreprises françaises, contre 377 d'Allemagne ou 186 des Pays-Bas.
La France est le 2è producteur européen de produits chimiques derrière l'Allemagne et le 5è mondial. La chimie européenne représente environ un tiers du marché mondial.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : AFP/ 3B Conseils
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mercredi 3 mars 2010
Aviation civile : le Canada s'aligne sur les Etats-Unis
OTTAWA (Canada) - 3/2/10 - 3B Conseils - Le ministre canadien de l'Environnement, Jim Prentice, a annoncé qu'Ottawa s'alignerait sur les objectifs américains en matière de réduction de gaz à effet de serre et se donnait dix ans pour parvenir à réduire ses émissions de 17% par rapport à celles de 2005.
Les Etats-Unis avaient annoncé qu'ils comptaient réduire en dix leurs émissions d'"environ 17%" par rapport à 2005. Cette cible "est en accord avec notre engagement d'aligner notre politique sur celle de nos partenaires", a dit M. Prentice. "Nous allons apporter une attention particulière aux sables bitumineux", une source d'approvisionnement pétrolier qui fait l'objet d'une intense controverse au Canada. "Nous allons apporter une attention particulière à toutes les sources d'émissions" de gaz à effet de serre, a ajouté le ministre. "Nous sommes confiants dans notre capacité à atteindre nos objectifs, nous sommes prêts à les assumer et les autres pays devront en faire autant".
Militants et associations écologistes n'ont toutefois pas tardé à monter au créneau. Greenpeace estime que les objectifs dévoilés par M. Prentice feraient augmenter les émissions de CO2 du Canada de 2,5% par rapport aux niveaux de 1990. Or en 2006, le Canada s'était fixé l'objectif de réduire ses émissions de 3% par rapport à la même date.
"La nouvelle cible va conduire à augmenter les émissions de gaz à effet de serre plutôt qu'à les réduire", s'est plaint Greenpeace dans un communiqué. "Cette nouvelle cible est donc encore pire que celle précédemment adoptée par le Canada de -20% sous le niveau de 2006, qui équivalait à une réduction de 3% sous le niveau de 1990, toujours d'ici 2020"
M. Prentice a indiqué que son pays et les Etats-Unis allaient harmoniser leurs objectifs de réduction dans des domaines concrets.
"A partir de 2011, nous allons mettre en place des normes d'émissions" de CO2 pour toutes les voitures en circulation en Amérique du Nord, a-t-il annoncé.
Des normes semblables devraient également être mises en place dans le "transport aérien, maritime et pour les poids lourds".
De leur côté les pays de l'Union européenne se sont donnés dix ans pour réduire de 20% leurs émissions de CO2 par rapport aux niveaux de 1990. Ils se disent prêts à relever ce taux à 30% "en cas d'offres comparables" des autres pays industrialisés "et de contributions adéquates" des pays émergents.
Pour l'instant seules les compagnies civiles sont concernées par les réductions de CO2. Les armées sont exemptées mais elles tentent déjà de réduire leurs émissions (voir nos articles du 16 juillet 2008 et du 30 juillet 2008 sur ce site). En 2008, en France, les appareils de l'armée de l'air ont rejeté 5,29 tonnes de CO2 par heure de vol pour une consommation moyenne de 2,2 m3 de carburant par heure de vol. Différents travaux sont en cours pour réduire ces émissions et touchent à :
- l'optimisation des profils de vols d'entrainement,
- l'utilisation des simulateurs,
- l'utilisation de carburant synthétique (réflexions menées avec les américains et les britanniques).
On peut prévoir une diminution des émissions de CO2 de l'ordre de 3% par an en moyenne pour atteindre 14% en 2014 avec des rejets de l'ordre de 5,03 tonnes de CO2 par heure de vol et une consommation de 2 m3 de carburant par heure de vol. A titre de comparaison, l'aviation civile a une consommation spécifique qui oscille entre 6 et 7 m3 par heure de vol mais on s'attend à ce que la navigation aérienne double avant 2020. Les émissions de CO2 du secteur aérien ont déjà augmenté de 87% depuis 1990.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Air et Cosmos / 3B Conseils
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mardi 2 mars 2010
Ottawa va réglementer le trafic maritime dans l'Arctique canadien
OTTAWA (Canada) - 02/03/10 - 3B Conseils - Le gouvernement fédéral canadien a décidé d'aller de l'avant avec son plan visant à exiger des navires de grande taille qu'ils se rapportent aux autorités lorsqu'ils naviguent dans les eaux de l'Arctique canadien.
Le ministre fédéral des Transports, John Baird, a déclaré que cette mesure aiderait à garantir une navigation efficace et la sécurité des vaisseaux, tout en protégeant l'environnement marin.
La réglementation, qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet, obligera notamment les bateaux canadiens et étrangers à donner leur identité et leur itinéraire projeté avant de pénétrer dans le passage du Nord-Ouest.
En août 2008, le premier ministre Stephen Harper avait promis que tous les grands navires empruntant le passage auraient éventuellement à s'enregistrer auprès du système de trafic de l'Articque canadien (NORDREG) de Transports Canada. Actuellement, l'enregistrement se fait uniquement sur une base volontaire.
M. Harper a affirmé que la souveraineté du Canada sur ses eaux arctiques était l'une des priorités de son gouvernement.
M. Baird a ajouté que les renseignements sur la position et les mouvements de chaque bâtiment prendraient de l'importance à mesure que l'Arctique se développerait.
Article :SLG 3B Conseils
Sources : Cyberpresse.ca /3B Conseils
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lundi 1 mars 2010
Une éolienne endommagée par un drone britannique ?
LONDRES (Royaume Uni) - 01/03/10 -3B Conseils - Selon la chaîne de télévision britannique ITN News, qui avait rendu cette nouvelle publique à la fin du mois dernier, l'Objet Volant Non Identifié (OVNI) qui a heurté et détruit une pale d'une turbine éolienne à Louth, (Lincolnshire - UK) pourrait être un drone experimenté par l'armée en secret. Selon des indiscrétions provenant du Ministère de la Défense britannique, un drone de type Tarans aurait été envoyé en test précisément dans le Lincolshire à la fin du mois de Janvier.
L’éolienne fait partie d’un lot de 20 situées à Conisholme qui sont en opération depuis le mois d’août 2008.
Sources : ITN /3B Conseils
Article : BB / FR / SLG 3B Conseils
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