France - 4/9/2009 - 3B Conseils - En septembre 2009 sera livré le nouveau bâtiment de stockage d’archives au profit du Service Historique de la Défense (SHD). Piloté par le service d’infrastructure de la défense (SID) de Toulon, ce chantier s’inscrit dans une démarche d’éco-construction et de développement durable par le choix des techniques et matériaux employés. Situé dans la base navale de Toulon, ce nouveau bâtiment de stockage des archives de la Marine vient remplacer ses prédécesseurs devenus trop vétustes. Les anciens bâtiments n’offraient plus un volume suffisant de stockage et présentaient de mauvaises conditions de conservation.
Ce chantier s’inscrit dans une démarche d’éco-construction et de développement durable comme l’a souligné Jean-Pierre Cordier, directeur régional du SID : « le projet prévoit la réalisation de toitures terrasses végétalisées, des murs de façades en blocs monomurs thermopierre, une isolation thermique renforcée et un habillage en bardage bois ». Avec « une consommation d’énergie qui équivaut à trois maisons individuelles » et « 18 degrés de température constante », ce chantier représente le nec plus ultra en matière d’écologie.
Avec plus de 15 kilomètres linéaires, les archives conservées à Toulon, depuis le XVIIème siècle, constituent le fond le plus important de la Marine nationale, un trésor qui se doit d’être méticuleusement préservé.
Article : FRi 3B Conseils
Source : Ministère de la défense / SLG - 3B Conseils
Photo : Corlobe - La base navale de Toulon
vendredi 4 septembre 2009
Archives de la Marine : une démarche d’éco-construction et de développement durable
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
jeudi 3 septembre 2009
Hervé Morin se déplace à Sissonne pour parler de la protection des terrains d'entraînement
3/9/2009 - 3B Conseils - Hervé Morin, ministre de la Défense, et Chantal Jouanno, secrétaire d’État chargée de l’Ecologie, se rendent aujourd’hui au camp militaire de Sissonne (Aisne). A cette occasion, ils présenteront le 1errapport développement durable du Ministère de la défense et signeront une convention nationale de partenariat écologique avec la fédération des Conservatoires d’espaces naturels présidée par Pascal Vautier.
Premier utilisateur foncier de France, le Ministère de la défense dispose d’un domaine de 250 000 hectares pour l’entraînement de ses forces. Ces terrains ont un intérêt faunistique et floristique remarquable qui leur vaut, pour 20 % d’entre eux, d’être d’ores et déjà classés dans le réseau européen de protection de la biodiversité « Natura 2000 ». De nombreuses actions ont déjà été engagées avec les Conservatoires des espaces naturels et des partenariats ont été mis en place avec les acteurs de la biodiversité.
Le camp militaire de Sissonne est un centre d’entraînement aux opérations en zone urbaine (CENZUB). Plus de la moitié de sa superficie est constituée de milieux naturels exceptionnels, ce qui lui vaut d’être inscrit à l’inventaire régional des zones naturelles d’intérêt écologique.
Pascal Vautier avait évoqué cette problématique lors de son intervention durant la 1ére conférence "Défense et Environnement" dont vous pouvez revoir les vidéos et les textes des interventions. De même, Eric Lucas avait évoqué ce sujet lors de la 3e conférence du cycle qui s’est tenue le 2 juillet dernier.
Article : RL - 3B Conseils
Source : Ministère de la défense / 3B Conseils
Photo : colas.com
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mercredi 2 septembre 2009
Nouvelle-Calédonie : Seconde (et dernière ?) phase du chantier de dépollution du quai des Volontaires
Nouvelle Calédonie - 2/8/2009 - 3B Conseils - D’ici quelques jours, une équipe de plongeurs démineurs venue de Métropole sera de nouveau à pied d’œuvre pour débarrasser les obus qui traînent encore sur le fond du quai des Volontaires.
En janvier dernier, une équipe de plongeurs démineurs de la Marine nationale s’était rendue sur le Caillou pour une mission particulière : récolter les obus et autres pièces d’artillerie reposant sur le fond du quai des Volontaires. Les plongeurs du GPD avaient récupéré 140 kilos de munitions (pour 30 kilos de charge utile) datant de la seconde guerre mondiale dans le port de Nouméa et les ont conditionnés dans un fût qui a été entraîné au large et immergé par 500 mètres de fond sur un spot déjà utilisé en 2004 pour neutraliser des explosifs.
Une nouvelle équipe de plongeurs est arrivée ce week-end. Ils resteront en Nouvelle-Calédonie pendant dix semaines. Pas pour folâtrer dans le (beau) lagon, mais dans la vase et l’eau trouble du quai, là où précisément le Betico 2 (Navire inter-îles) est censé être stationné lorsqu’il n’est pas en service. C’est pour cette raison qu’un chantier de dragage (pour atteindre un fond de cinq mètres) avait été stoppé net après qu’un premier obus avait été retrouvé, en septembre 2008.
Leur mission devrait se dérouler de la même manière que les précédentes : d’abord une phase dite « d’investigation », tout simplement une reconnaissance de la surface à « dépolluer », en dressant un inventaire précis et géographiquement localisé des pièces à évacuer. Les obus devraient ensuite être conditionnés dans un fût, pour y être calés de façon à ce qu’ils ne puissent pas s’entrechoquer. Les obus seront ensuite transférés au large, toujours sous l’eau. Ils seront « océanisés » à une vingtaine de kilomètres du rivage, par une profondeur d’environ 500 mètres, sur un point qui reste confidentiel. Le chantier devrait démarrer dans le courant de la semaine.
La zone qui concentre l’attention des plongeurs est située juste en face du Bingo (Grand Casino de Nouméa). C’est là, sur une zone de trente mètres par quatre-vingts, que pas moins de 700 engins explosifs (699 obus de 40 mm de type « Beaufort », un obus de 105 mm et une grenade) avaient été retrouvés lors d’une précédente campagne de dépollution. Des pièces d’artillerie qui datent de la présence américaine, quand la Navy avait fait de Nouméa sa base arrière pour mener la Guerre du Pacifique. Lorsqu’une dizaine de ces pièces avaient été mises au jour, les spécialistes de la période avaient attribué cette présence à une mauvaise manœuvre de transbordement. Mais l’hypothèse laisse désormais dubitatif vu la présence massive de ces obus. A l’époque, le recyclage de l’armement n’était peut-être pas à l’ordre du jour.
Réponse écrite de M. le ministre de la défense à M. Pierre Frogier, député de Nouvelle-Calédonie, sur le problème du déminage en Nouvelle Calédonie, au mois de mars 2009 :
La menace constituée par la présence de mines immergées, datant de la seconde guerre mondiale, dans le lagon de Nouvelle-Calédonie est parfaitement identifiée et des actions ponctuelles de dépollution sont conduites depuis les années cinquante. Une mission d’évaluation conduite en 2002 par un détachement de plongeurs-démineurs de la marine nationale a révélé la présence de plusieurs centaines de mines reposant sur le fond du lagon. Conformément aux recommandations émises par cette mission d’évaluation, les principaux axes de navigation ont été nettoyés en 2004 par les plongeurs-démineurs. Leur action s’est concentrée sur les approches de Nouméa, permettant de dégager les passes de Dumbéa et Boulari sur 100 mètres de part et d’autre des axes médians. En 2008, une nouvelle mission conduite par la marine nationale a confirmé la présence de mines dans les zones dépolluées quatre ans auparavant. Ces mines ont effectivement pu, au cours de cette période, être révélées ou déplacées vers les zones dépolluées sous l’effet de courants marins. Cependant, si le risque que constituent ces engins explosifs est réel, il doit être relativisé, dans la mesure où ces mines à contact reposant sur le fond ne présentent pas de danger pour la navigation de surface. En revanche, leur manipulation par des plongeurs inconscients n’est malheureusement pas à exclure. Pour traiter cette menace potentielle, un exercice multinational de déminage d’une partie du lagon est programmé pour le mois de novembre 2009. Le lagon de Nouvelle-Calédonie étant classé patrimoine de l’humanité, il est exclu d’y faire exploser les mines découvertes pour les détruire. Par conséquent, l’obligation de les déplacer et les immerger dans une fosse hors du lagon rend les opérations de dépollution particulièrement longues et complexes. En tout état de cause, les opérations de neutralisation des explosifs en mer et sur les rivages de la mer relèvent de la responsabilité du ministère de la défense. Elles sont quotidiennement effectuées par des unités militaires et du personnel spécialement entraînés et qualifiés pour cette mission délicate et dangereuse. En effet, les implications en termes de sûreté et de sécurité nationales sont trop prégnantes pour que les opérations de neutralisation de ces explosifs ne soient pas effectuées par des agents de l’Etat.
Article : FRi 3B Conseils
Source : Le portail des sous-marins / les nouvelles calédoniennes / nouvelle-calédonie.gouv.fr / Assemblée nationale / 3B Conseils
Photo : les plongeurs du GPD de Brest - nouvelle-caledonie.gouv.fr
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mardi 1 septembre 2009
Sous-marins nucléaires russes : L'épave du K-159 relance les inquiétudes sur un accident nucléaire sans précédent
Russie - 1/9/2009 - 3B Conseils - L’épave du sous-marin nucléaire russe K-159 continue de rouiller sur le fond de la mer de Barents. Le 30 aout, cela a fait 6 ans que le sous-marin a coulé près de l’île de Kildin, au nord de Mourmansk, une zone importante pour les pêches russes et norvégiennes. Le K-159, un sous-marin de la classe November avait été désarmé de la flotte russe du Nord à la fin des années 80. Il avait une quarantaine d'années et ne naviguait plus depuis 1989. Il était en train d'être remorqué de la base navale de Gremikha pour rejoindre le chantier naval de Polyarny où il devait être démantelé. Les pontons de remorquage se sont détachés en raison d'une tempête, le sous-marin a perdu sa stabilité et a coulé, a expliqué en 2003 le porte-parole du ministère de la Défense, le colonel Nikolaï Deriabine. "Les réacteurs nucléaires étaient neutralisés et les munitions nucléaires avaient été enlevées", a-t-il assuré.
Les 2 réacteurs nucléaires contiennent toujours les barres de combustible nucléaire usagé, hautement radioactives. A cause du contenu mortel des réacteurs, et de la corrosion qui se poursuit sur la coque qui était déjà très attaquée par la rouille, le sous-marin est considéré comme l’un des plus dangereux de la zone arctique.
Après le naufrage du K-159, l’état-major de la marine russe avait pourtant promis de renflouer le sous-marin. Mais les projets de renflouage ont tous été reportés à de multiples reprises. Selon le chef de projet de renflouage du British Defense Logistics Organization, Morgyn Davis, il y a une crainte importante de l’inconnu. L’équipe de Morgyn Davis a été consultée par les autorités russes pour le K-159. Selon lui, la première chose à faire est d’envoyer des engins télécommandés sur l’épave, de découper les câbles qui reliaient le sous-marin aux pontons et de placer des senseurs pour surveiller la radioactivité. Selon lui, le sous-marin est rempli d’eau, donc le remonter à la surface depuis cette profondeur sera très difficile.
Pour l’instant, l’instrumentation déjà mise en place dans le cadre de l’Arctic Military Environmental Cooperation (AMEC) n’a révélé aucune fuite de radiation sur le K-159.*
La politique de « glasnost » (transparence) lancée par le président soviétique (et fondateur de Green Cross International), Mikhaïl Gorbatchev, à la fin des années 1980 a révélé des informations inquiétantes sur les pratiques russes, notamment dans le domaine nucléaire, et sur leurs conséquences sur l’environnement : graves accidents dans des centrales et à bord de vaisseaux nucléaires, réseau de villes secrètes dédiées à la fabrication d’armes, immersion ou enfouissement de déchets sans contrôle… C’est sur ce secteur de l’héritage environnemental soviétique que la communauté internationale, qui se sentait directement menacée par les risques de contamination nucléaire à ses frontières, s’est le plus mobilisée au cours des années 1990. Dans les premières années qui ont suivi la fin de l’Union soviétique, elle a en particulier consacré ses efforts à aider les Nouveaux Etats indépendants à se «dénucléariser». L’Union soviétique avait construit au total 247 sous-marins nucléaires, cinq navires de guerre à propulsion nucléaire dont plusieurs croiseurs lance-missiles de la classe Admiral Ouchakov ainsi que huit brise-glace, dont le plus célèbre est le Lénine. Les deux tiers étaient affectés à la Flotte du Nord, devenue ainsi du temps de l’Union soviétique la plus grosse flotte nucléaire du monde, et un tiers à la Flotte du Pacifique.
Seulement aucune infrastructure n’avait été mise en place pour le désossage de ces navires ayant passé le seuil limite le leur durée d’exploitation ni même de sites de stockage et de recyclage du combustible nucléaire usé et d’autres déchets radioactifs tant liquides que solides. C’est ainsi que la Russie s’est retrouvée face à cet énorme problème qu’est celui du nettoyage de ses eaux territoriales et de son sol de cette "richesse radioactive invendable" que l’on désigne aussi sous le nom de "tchernobyls flottants". Parce qu’un accident avec l’un de ces sous-marins désaffectés, le naufrage d’un submersible ayant encore à son bord du combustible nucléaire, par exemple, pourrait provoquer une grave catastrophe écologique.
Les risques qui pèsent sur l'environnement sont, malgré les chantiers de démantèlement en cours, toujours très importants. Les sous-marins en attente de leur démantèlement, conservent à bord des propulseurs et résidus de combustible nucléaires. Ils contiendraient 30 fois la quantité de combustible nucléaire du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl lorsqu’il a explosé en 1986. La fondation Bellona a lancé un appel à propos des risques d’explosion nucléaire spontanée sur le plus grand site d’Europe pour le stockage de déchets radioactifs et de combustible radioactif usagé, situé à 100 km de Mourmansk et à seulement 45 km de la frontière russo-norvégienne, dans la baie d’Andreïeva. Selon un rapport d’experts et de scientifiques russes, un accident de ce type pourrait répandre dans l’atmosphère au moins 20 millions de curies. Le principal problème de la flotte du Pacifique réside dans le remorquage de ces navires vers les chantiers. En effet, les sous-marins sont disséminés le long de la côte, parfois à plus de 1 000 km de la plus proche installation de démantèlement.
L'autre risque de contamination est représenté par les vingt réacteurs de sous-marins nucléaires et le réacteur de brise-glace qui auraient été immergés depuis 1965 dans l’océan Arctique, au Nord de la Sibérie orientale. Selon certaines estimations, les déchets de la mer de Kara représenteraient les deux tiers de tous les matériaux nucléaires immergés dans le monde.
English Summary :
The wreck of the Russian nuclear powered submarine K-159 is still corroding on the bottom of the Barents Sea. On August 30, it is six years since the submarine sank near the Kildin Island north of Murmansk, an area important for both Russian and Norwegian fisheries.
K-159, a November-class submarine taken out of operation from the Soviet Northern fleet in the late 80-ties, sunk in bad weather while being towed. Nine sailors died when the sub went down, just before the inlet to the Kola Bay in the early morning of August 30, 2003. The submarine was on its way from the Gremikha naval base to the naval yard in Polyarny where it was supposed to be decommissioned.
The two nuclear reactors onboard still contain the highly radioactive spent nuclear fuel rods. Due to the lethal inventory of the reactors, and the on-going corroding process on the already rusty hull, the submarine is considered to be one of the most dangerous objects in the Arctic Oceans.
After K-159 sunk in 2003, the Russian naval command promised to retrieve the submarine sometime in 2004. But 2004 past without lifting the sub, and since then new lifting plans have been postponed, and again postponed.
*L'AMEC est une coopération militaire, principalement consacrée à des projets de sécurité nucléaire dans le nord de la Russie. Elle a été lancé par la Norvège au milieu des années 90. Il s’agissait d’un accord entre la Norvège, la Russie et les États-Unis. La Grande-Bretagne a rejoint l’accord en 2003.
Article : FRi 3B Conseils
Source : Barents Observer / Le portail des sous-marins / www.dissident-media.org / La documentation française / RIA Novosti / Bellona / 3B Conseils
Photo : La fondation norvégienne pour la protection de l’environnement Bellona
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
lundi 31 août 2009
Royal Navy : L'ascenceur à sous-marin, un risque environnemental
Faslane (Grande-Bretagne) - 31/8/2009 - 3B Conseils - Selon de nouvelles évaluations de sécurité nucléaire publiées par le ministère britannique de la défense, l’ascenseur à sous-marin de la base de Faslane est le risque le plus important en ce qui concerne la sécurité nucléaire.
L’ascenseur à sous-marin de la base de Faslane est une installation unique au monde, ayant un passé mouvementé. Il utilise près de 100 treuils pour soulever hors de l’eau les 16.000 t des SNLE de la classe Vangard lors de leurs périodes d’entretien. Lors de cette manoeuvre, les 16 missiles nucléaires se trouvent toujours à bord.
L' Her Majesty's Naval Base (HMNB) Clyde ou base navale de Faslane est une des trois bases opérationnelles de la Royal Navy. Elle est notamment connue comme base sous marine pour le programme Trident.
Construit en 1993, l’installation a dû être modifiée en 1997. En 2003, un rapport rédigé par des consultants extérieurs a indiqué que les risques d’accident avaient été sous-estimés. En cas d’accident pendant qu’un SNLE utilise l’ascenseur, le plutonium des 48 têtes nucléaires pourrait se répandre dans l’atmosphère, indique les rapports.
Considérée par certains comme l’opération la plus dangereuse pouvant se dérouler à Faslane, certaines indices laissent supposer que l’ascenseur pourrait être, à terme, remplacé par des cales sèches, qui sont utilisées partout ailleurs. Mais, pour l’instant, il est toujours utilisé, comme par exemple pour mettre au sec le HMS Vanguard, endommagé après sa collision en février dernier avec un SNLE français.
La semaine dernière, le Ministère de la défense a publié 2 évaluations internes des risques d’accident posés par l’ascenseur. Elles ont étudié les dangers d’incendie, d’explosion, d’effondrement de la plateforme de l’ascenseur ou même de chute d’avions.
Les risques sont "proches du niveau de tolérance" fixé en interne par le ministère, indique le rapport. Le ministère maintient que l’ascenseur respecte toutes ses exigences de sécurité.
English Summary :
A huge crane poses the biggest risk of a nuclear disaster at the Faslane naval base on the Clyde, according to newly released safety assessments by the Ministry of Defence.
Plutonium from up to 48 nuclear warheads could escape and cause widespread contamination and cancers if there was an accident while a Trident submarine was being moved by the crane - known as a shiplift' - the reports say. But the MoD has been accused by experts and anti-nuclear campaigners of playing down the real dangers. The amounts and risks of the radioactivity that could be released have been underestimated, they say.
advertisement
The shiplift at Faslane is a unique facility with a chequered history. Set up in 1993, it uses nearly 100 winches to hoist the 16,000-tonne Vanguard-class submarines into the air for maintenance while they remain loaded with up to 48 Trident nuclear warheads. The shiplift had to be modified in 1997, and in 2003 a report by consultants suggested accident risks had been underestimated.
Regarded by some as Faslane's most hazardous operation, there have been hints it may end up being replaced by the kind of dry dock used elsewhere. But for now, it is still in regular use, for example lifting up the damaged HMS Vanguard after its collision with a French nuclear submarine in the Atlantic in February. Its use remains controversial.
Last week, more than 20 months after they were first requested under freedom of information laws, the MoD released two internal assessments of the accident risks posed by the shiplift. They consider the dangers of fires, explosions, the collapse of the shiplift platform or crane and even plane crashes.
They assume that, in a worst case scenario, the plutonium from all the warheads on the submarine will be released. In a fire, this could result in particles of plutonium being blown over a large area, increasing the risk of cancer for anyone who breathes them in. The biggest risk is "societal contamination", according to a report written in 2000 by expert scientists from the Atomic Weapons Establishment at Aldermaston, Berkshire. However, the numbers indicating how far the contamination would spread, how many cancers it might cause and how probable it might be have all been blacked out.
The risks are "close to the tolerability criterion level" set internally by the MoD, the report said.
Article : FRI 3B Conseils
Source : Le portail des sous-marins / Sunday Herald / Wikipedia / 3B Conseils
Photo : www.satellitenavigation.org.uk - La base navale de Faslane en Écosse.
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires