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jeudi 30 avril 2009
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
Réunion ministérielle du Conseil de l'Arctique : la Norvège prône la coopération régionale
TROMSOE (Norvège) – 30/4/2009 – 3B Conseils – Lors d’une réunion ministérielle du Conseil de l'Arctique à Tromsoe, dans le nord de la Norvège, le ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere, s'est prononcé mardi en faveur d'une coopération régionale apaisée dans l'Arctique. "Grand Nord, tensions moindres", a lancé M. Stoere. "En tant que gouvernements et Etats côtiers responsables, nous parviendrons à gérer les défis et les opportunités de cette région sans glisser dans le conflit et la rivalité négative (…) Nous avons l'opportunité de faire mentir ceux qui disent qu'on va tout droit vers un conflit régional d'intérêts concurrents. Cela n'a pas besoin d'être le cas, on peut procéder d'une façon très différente", a-t-il dit. Selon lui, le Conseil de l'Arctique, qui regroupe huit pays (Etats-Unis, Russie, Canada, Suède, Danemark, Finlande, Islande, Norvège), est l'arène la plus appropriée pour une coopération régionale.
Lors de la même réunion, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré : "Nous ne projetons pas d'augmenter la présence de nos forces armées dans l'Arctique (…) Les décisions prises prévoient le renforcement du potentiel des garde-côtes", une initiative justifiée par l'accroissement des activités humaines. Un document officiel russe rendu public en mars (article du 31 mars sur ce blog) laissait entrevoir le déploiement d'unités de l'armée et du Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB) dans la région. "Il est nécessaire de créer des unités militaires (...) dans la zone arctique de la Fédération de Russie afin d'y assurer la sécurité militaire", expliquait ce document approuvé par le président russe Dmitri Medvedev le 18 septembre 2008 et censé énoncer la stratégie russe dans la région. Le mois dernier un communiqué expliquait qu'il n'était "pas question de militariser l'Arctique". "La législation internationale existante nous permet de régler avec succès tous les problèmes qui pourraient se poser", a aussi affirmé M. Lavrov mercredi.
Selon les géologues américains de l'USGS, l'Arctique pourrait contenir 13% du pétrole et 30% du gaz naturel non découverts dans le monde. L'Otan a affiché son intention de jouer un rôle accru dans la région, où la Russie envisage aussi de déployer des unités militaires.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AFP / 24heures / 3B Conseils
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mercredi 29 avril 2009
Obstacle environnemental sur le tracé du gazoduc Nord Stream
VYBORG (Russie) – 29/4/2009 – 3B Conseils – Des munitions et deux voiliers vieux de 200 ans ont été découverts dans la mer Baltique. "Une vingtaine de munitions conventionnelles ont été découverts dans le secteur où sera construit le pipeline [gazoduc Nord Stream]. On en a trouvé une trentaine en Finlande, une en Suède. Trois armes chimiques se trouvaient dans les eaux danoises (…) Des armes chimiques ont été abandonnées dans ce secteur (à l'est de l'île de Bornholm). Le gazoduc contournera la zone où sont submergées les munitions. (...) La pose du tuyau n'aura pas d'effet négatif sur l'environnement de cette région", a indiqué Neel Strobeck, directrice des projets d'infrastructure de la société danoise Rambøll chargé d'évaluer l'influence du projet Nord Stream sur l'environnement. Le projet de gazoduc Nord Stream devrait relier la Russie à Allemagne via la mer Baltique. La construction de la section terrestre russe a commencé le 9 décembre 2005 et doit s'achever en 2010. La section en mer de la canalisation fonctionnera de la station de compression de Vyborg au compartiment de Portovaïa au fond de la mer Baltique vers Greifswald en Allemagne, avec une longueur totale de 1 196 kilomètres. En octobre 2007, à la suite des critiques émises par la Suède sur le tracé, le groupe Nord Stream, a maintenu qu'il est le meilleur du point de vue économique, environnemental et technique. Selon Le ministre suédois de l'environnement, un tracé plus à l'est serait plus "sûr" pour l'Environnement, crayant notamment que les travaux sous-marins se heurtent à un des nombreux dépôts de "mines, armes chimiques et déchets chimiques " ou de munitions conventionnelles. Des décharges sous-marines de ce type sont nombreuses en Baltique où l'environnement s'est fortement dégradé, avec l'apparition notamment de zones maritimes "mortes". La société Nord Stream AG enregistrée en Suisse et détenue à 51% par Gazprom, à 40% par les allemands Wintershall Holding et E.ON Ruhrgas et à 9% par le néerlandais Gasunie.
Revisionnez l'intervention du Docteur Luigi Alcaro de l'ICRAM (Istituto Centrale per la Ricerca scientifica e tecnologica Applicata al Mare)le 30 mai 2008 lors du cycle de conférence "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser".
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Ria Novosti /3B Conseils
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mardi 28 avril 2009
Multiplication des fuites radioactives sur les sous-marins britanniques
LONDRES (Grande-Bretagne) – 28/4/2009 – 3B Conseils - Hier le portail des sous marins révélait les nombreuses fuites radioactives de la flotte nucléaire britannique. Les incidents relèvent de ruptures de tuyauterie et de réservoirs de déchets radioactifs notamment en 2004, 2007 et 2008. Dans un rapport confidentiel publié dans le cadre de la loi sur la liberté d’information, le ministère de la défense britannique (Mod) a reconnu que des problèmes de sécurité à la principale base de sous-marins nucléaires britannique de Faslane, près de Glasgow, étaient un "thème récurent" et profondément ancrés dans la culture de la base. Les problèmes répétés, qui ont été révélés par une chaîne de télévision, sont si graves que l’agence écossaise de protection de l’environnement (Scottish Environmental Protection Agency, Sepa) a averti qu’elle envisagerait de fermer la base si elle avait le pouvoir légal de le faire. Le Mod est légalement exempté de devoir respecter les règles de sécurité nucléaire de la Sepa. Par ailleurs Faslane pourrait devenir en 2015 la seule base sous-marine britannique. La base sous-marine de Devonport à Plymouth sera fermée. 3 sous-marins de la classe Trafalgar doivent être transférés à Faslane dans les 6 prochaines années, rejoignant les 4 SNLE et le reste des SNA. Les 4 sous-marins Trafalgar les plus anciens resteront à Devonport jusqu’à leur désarmement. Pour le ministère britannique de la défense, aucune des fuites (notamment fuite de liquide de refroidissement radioactif, contaminé avec du tritium et du cobalt, de 3 sous-marins nucléaires (HMS Torbay, HMS Superb et HMS Trafalgar) n’a mis en danger la santé humaine ou l’environnement puisque les niveaux de radioactivité étaient très faibles. "Ces fuites n’ont eu aucun effet mesurable ou quantifiable sur l’environnement," a-t-il indiqué.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le portail des sous-marins / 3B Conseils
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lundi 27 avril 2009
Les Bahamas, 188ème signataires de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques
NASSAU (Bahamas) – 27/4/2009 – 3B Conseils - Après le Liban, le 29 novembre et l'Irak en janvier les Bahamas sont devenus le 188è signataires de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) de l’ONU.
Conclue à Paris en janvier 1993 (entrée en vigueur en avril 1997), elle interdit l'emploi d'armes chimiques en temps de guerre, ainsi que leur fabrication, leur acquisition, leur stockage, et toute assistance à un Etat qui chercherait à s'en doter. Neuf Etats, parmi lesquels la Corée du nord, l'Egypte, la Syrie, Israël, l’Angola, Myanmar et la Somalie n'ont pas encore ratifié la convention.
L'Égypte a utilisé des armes chimiques (de l'ypérite) au Yémen du Nord (1963-1967). Les programmes d'acquisition des armes chimiques et biologiques de l'Egypte ont atteint leur sommet dans les années 1970 et 1980. Mais ces armes n'ont pas été rendues obsolètes avec le temps.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), inaugurée en mai 1998, a pour mission de vérifier l'application de la Convention. Elle engage les pays signataires à éliminer leurs stocks d'armes chimiques avant 2007. Selon l’OIAC, 30 % des 8,6 millions de munitions et conteneurs chimiques visés dans la Convention ont été détruits sous vérification.
Pour en savoir plus, cycle de conférences « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser ». Dr Stephan Robinson, Green Cross International : « Armes chimiques : un défi pour les populations, l’environnement et la sécurité internationale ». Liste des Etats signataires ICI
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Organisation for the prohibition of chemical weapons / Global Security / 3B Conseils
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