BREST (France) – 23/1/2009 – 3B Conseils – La Jeanne d’Arc devrait être océanisée. En effet la Marine « semble avoir balayé l’idée depuis pas mal de temps » de transformer le porte-hélicoptères en Musée, note Le Télégramme. « La communauté scientifique n’y semble globalement plus opposée. L’amiante, une fois immergé, ne présenterait pas de risque identifié. On trouverait là une manière de se débarrasser d’une coque à moindre coût, tout en réalisant un joli coup médiatique ». Mais par ailleurs, il n’est pas sûr « que la préparation et la gestion du dossier (une fois immergé) soient plus évidentes. La dépollution du navire devra être rigoureusement effectuée, le choix du lieu d’immersion mûrement réfléchi et accepté par les différents usagers et protagonistes du secteur. En cas d’océanisation dans une faible profondeur, la surveillance du spot sera également à suivre de très près ». L’océanisation est une méthode appliquée dans d’autres pays du monde. Les Etats-Unis ont immergé le porte-avion Oriskany en mai 2006, la Grande-Bretagne a coulé l’ancien bâtiment de la Royal Navy HMS Scylla le 27 mai 2004 à Whitsand Bay au sud est de la Cornouaille … Pour Gilbert Le Bris, député de la 8ème circonscription du Finistère : « il pourrait y avoir une réelle opportunité en Bretagne, tant en termes d’aquaculture extensive qu’en terme de tourisme de créer des parcs aquatiques, (…) les sites le long des côtes et l’attractivité touristique évidente sur terre comme sur mer, serait bien placé pour faire prospérer une telle initiative et répondre également à cette problématique de stockage de certains anciens navires militaires. » L’océanisation doit répondre à certaines contraintes juridiques et écologiques (lieux d’immersion, nombre de bateaux, conditionnements des bateaux avant immersion…).
Rappelons que la Jeanne d’Arc est parti le 9 décembre de Brest, pour sa mission annuelle avec les élèves officiers de l’École navale. Le voyage se concentre sur l’Océan Indien. Pour préserver le navire, mis en service en 1964, la mission a été raccourcie de près d’un mois par rapport à l’année dernière. Le navire retrouvera le port de Brest le 5 mai 2009 après 4 mois de voyage. Une visite du Jeanne d’Arc a été organisée dans le cadre des entretiens Science et Ethique 2008 le 15 octobre.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Le Télégramme / France 3 / 3B Conseils
Photo : La Jeanne d'Arc
vendredi 23 janvier 2009
L’océanisation de la Jeanne d’Arc fait son chemin
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mercredi 21 janvier 2009
Et l’ex-Clemenceau, toujours à Brest ?
BREST (France) – 21/1/2009 – 3B Conseils - L’ex-Clemenceau ne quittera probablement pas Brest cette semaine en raison des conditions météo. Selon Le Télégramme la « prochaine fenêtre » s’ouvre autour du 10 février. Ouest France signale par ailleurs que « le comité de vigilance ex Clemenceau » se réunira demain à Brest afin de « se prononcer sur l’organisation d’une délégation à Hartlepool et demander à l’Etat français de surseoir au départ du Clemenceau en attendant les réponses du tribunal administratif aux recours déposés ».
Quant aux pollutions dues au démantèlement des navires en fin de vie. Le 15 janvier dernier, le Télégramme évoquait le sort du cimetière marin de Landévennec. « Peintures écaillées, coques rouillées entreposées là depuis plusieurs années et sans doute pour longtemps, vu le retard accumulé dans le traitement des vieux navires. Parties prenantes du paysage, les coques du cimetière marin ont pris un sérieux coup de vieux. (…) Sur le plan écologique, ce cimetière marin est situé aux portes d’un écosystème que les scientifiques qualifient de remarquable et sensible. [Or] aucun contrôle n’est réalisé sur le site. "Nous procédons à des contrôles réguliers dans toute la rade, mais pas là", explique-t-on en préfecture maritime. "Evidemment, sans mesures, il est difficile d’identifier et de connaître la nature du risque", pique François Chartier pour Greenpeace France ». « Même sans analyse, on peut avancer aujourd’hui que ces bateaux à l’abandon polluent assurément. La toxicité des antifouling utilisés jusque dans les années 80 par la Marine ne fait aucun doute, ne serait-ce qu’à très faible dose », soulignait Christian Bucher, de l’association brestoise AE2D. Le quotidien soulignait que, pour Jacky Bonnemains, de l’association Robin des Bois, « il faut démanteler les plus petites unités sur place, à flot ». Le Télégramme indiquait que sept nouveaux navires seront désarmés à Brest en 2009, et cinq autres en 2010, dont la Jeanne d’Arc qui sera amarrer à la place de l’ancien Clemenceau. «Justement, les prélèvements d’eau à proximité de l’ex-Clem n’ont pas révélé de substances nocives pour l’environnement », argumentait le commandant de la base. « Il n’y a aucune raison de penser qu’il existe des sources de pollution sur le site de Landévennec », relèvait la Marine. Le capitaine de vaisseau Jérôme Erulin, chef du Sirpa Marine, relèvait sur RTL que « la rade de Brest est un endroit extrêmement surveillé bien évidemment, nous ne menons pas d’opérations qui puissent nuire à l’environnement, la rade militaire étant séparée par une digue qui évite les mouvements de polluants éventuels ». Meretmarine.com indiquait qu’« également destiné au démantèlement, le TCD Ouragan a été désarmé e 2007. Comme son frère l’Orage, retiré lui aussi du service, il devait initialement être cédé à l’Argentine, mais cette dernière y a finalement renoncé en raison de l’amiante contenue à bord des deux bateaux ». Les analyses réalisés par la Marine nationale n’ont montré aucune trace de pollution manifeste. Selon la Marine nationale, en effet, « ces concentrations sont très faibles et se situent aux limites de détection de ces substances ». Les journaux rappellent que ces analyses répondent à la plainte déposée par l’association AE2D la semaine dernière pour pollution de la rade due au grattage de la coque. Le Télégramme relève qu’« aucun prélèvement ni analyse des sédiments n’a, en revanche, été réalisé à la verticale de la coque carénée ». L’association AE2D, reconnaît que « ces résultats se veulent rassurants » mais qu’ils « auraient gagné en crédibilité si ces mesures avaient été réalisées par un laboratoire indépendant, et non par la Marine elle-même ». En outre, l’association « s’étonne aussi que "des mesures de TBT aient été réalisées seulement dans l’eau et n’aient pas concerné les sédiments au-dessous de la coque" ». AE2D s’interroge : « Avant de céder le fond de Penfeld à la collectivité, la Marine est-elle prête à accepter des mesures indépendantes du même type dans la partie de la rivière qu’elle s’est accaparée depuis tant d’années ? ».
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Ouest France / Le Télégramme / Mer et Marine / RTL / 3B Conseils
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mardi 20 janvier 2009
DCNS certifiée ISO 14001
PARIS (France) – 19/1/2009 – 3B Conseils - Depuis plus de dix ans, DCNS a adopté une approche environnementale dans la gestion de ses activités industrielles. Il devient aujourd’hui le premier groupe industriel européen de défense à être certifié ISO 14001 avec un système de management unique pour tous ses centres.
DCNS vient d’être certifié ISO 14001 pour l’ensemble de ses centres et de ses activités de conception, réalisation et maintenance de navires armés. Cette démarche s’est également développée dans le domaine de l’éco conception des navires.
« La difficulté du challenge résidait dans l’exhaustivité de la démarche, qui concerne toutes les activités : conception, production et maintenance des produits, mais aussi services fonctionnels. En obtenant la certification ISO 14001 globale en seulement 18 mois, nous avons réussi l’un de ces grands défis dont notre Groupe a le secret : c’est une nouvelle preuve de notre capacité à nous mobiliser tous ensemble autour d’un objectif ambitieux et à tenir nos échéances », a déclaré Bernard Planchais, directeur général délégué de DCNS.
La certification ISO 14001 du Groupe est l’aboutissement d’un travail en profondeur de l’ensemble de ses collaborateurs pour mettre en oeuvre un système de management de protection de l’environnement. Elle s’inscrit en cohérence avec la stratégie de long terme conduite par DCNS en faveur de l’amélioration de ses performances environnementales.
Engagé dès 2004 dans cette démarche, le centre de Lorient – qui conçoit et réalise les bâtiments de surface – avait été le premier site du groupe DCNS à obtenir une certification ISO 14001 en 2006. Le site de Saint-Tropez avait entrepris une démarche identique pour maîtriser les impacts environnementaux de ses activités, avec une certification obtenue en 2008.
La norme ISO 14001 est une norme reconnue internationalement permettant à une organisation d’améliorer ses performances environnementales (gestion des énergies, recyclage et traitement des déchets, maîtrise des risques). La certification ISO 14001 de DCNS a été conduite par AFNOR Certification.
DCNS en bref
Le groupe DCNS est un acteur européen de tout premier plan sur le marché mondial des systèmes navals de défense. Pour maîtriser la complexité des navires armés, DCNS fait jouer son expertise de l’architecture navale, de l’ingénierie des principaux systèmes du navire armé, de la conduite des chantiers d’assemblage et d’intégration, de la réalisation d’équipements spécifiques et du soutien au service opérationnel. Le groupe DCNS compte 13 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 2,8 milliards d’euros.
Article : BBB 3B Conseils
Documents de référence : DCNS
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dimanche 18 janvier 2009
Projet de Cité de la défense nationale : premiers obstacles
PARIS (France) – 18/1/2009 – 3B Conseils - Sur son blog Secret Défense, Dominique Merchet a fait état, le 16 janvier, des obstacles au projet architectural de la Cité de la défense nationale , un « Pentagone à la française » à Balard (Paris XVème). Le ministère de la Défense et les états-majors devraient s'y installer vers 2012. Le journaliste indique sur son blog : « Le futur ministère de la Défense sera, selon toute vraisemblance, un immeuble de grande hauteur. Pour obtenir, le permis de construire d'une telle tour, il faut une dérogation du Plan local d'urbanisme (PLU). Cela nécessite l'accord du Conseil de Paris, en clair, de Bertrand Delanoë. Les déclarations faites, mardi 13 janvier à Nîmes, par Nicolas Sarkozy ne simplifient pas le dossier. Le président de la République a en effet dénoncé "le peu d'ambition" et la "gestion un peu au jour le jour" de la politique architecturale de la Ville de Paris. » Il rappelle aussi les obstacles liés à la protection du Patrimoine car les bâtiments construits pas l'agence Perret (ex- service technique des constructions navale et bassin d'essais des carènes) font partie du patrimoine architectural français. Rappelons que pour Hervé Morin, le but de cette Cité est de : « faire en sorte que dans notre ministère tout le monde travaille ensemble, que nous ayons une organisation collective, collégiale autour du ministre, qui déménagera à Balard. Notre idée c'est que, au lieu d'avoir des services qui existent dans chaque Etat-major, car chacun veut pouvoir avoir ses propres services, nous allons faire en sorte d'avoir un système mutualisé avec des services communs qui nous permettent de travailler ensemble ».
Par ailleurs toute l’équipe de 3B Conseils s’associent à la douleur des familles, des frères d’armes, des blessés et des disparus de l’accident d’hélicoptère survenu samedi soir à une cinquantaine de kilomètres des côtes du Gabon. Dix militaires étaient à son bord. Quatre ont été récupérées rapidement (seules deux sont vivantes, dont un légèrement blessé), six sont toujours portés disparus, dont cinq du 13ème RDP. Les causes de l'accident sont inconnues. Le président Nicolas Sarkozy a "demandé que tous les moyens disponibles sur zone soient immédiatement engagés pour retrouver les militaires qui se trouvaient à bord". Le ministre de la Défense Hervé Morin doit se rendre sur place.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Secret Défense / Libération / 3B Conseils
Photo : site de Balard dans le XVème arrondissement à Paris.
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